EXPOSITION - Mairie du XVIIe à Paris - novembre 2001

Réalisée par notre association en partenariat avec la mairie du XVIIe arrondissement de Paris et d'abord prévue dans le hall pour accompagner la cérémonie du dévoilement de la plaque le 9 juin dernier, l'exposition "Il était une fois... Barbara" a ouvert ses portes au public le lundi 5 novembre dans la salle des Fêtes du premier étage plus vaste.

"Juste quelques mots pour vous faire parvenir des voeux de réussite pour l'exposition..."
Formulés par deux de nos sympathiques membres d'honneur, Annie et Bernard REVAL, quelques jours avant l'inauguration, ces voeux de réussite ont été exaucés au-delà du prévisible. Bilan d'une première expérience extrêmement positive.
2000 en deux semaines, soit environ 150 par jour, tel est le nombre de ceux qui ont vu "Il était une fois BARBARA", du 5 au 17 novembre dernier, à la mairie du XVIIe arrdt de Paris. Environs deux cents personnes se presaient déjà le soir du vernissage (6 novembre), et des records furent battus le jeudi 15, jour de nocturne (250 visiteurs) et le samedi 17 : près de 200 en une seule matinée.

Que pouvait-on voir sur les quelque 80 panneaux répartis en demi-cercles concentriques dans la salle des fêtes ?
D'abord, de très nombreuses photographies, illustrant les quatre grands thèmes de l'exposition : L'Enfance, Les Combats, Les Jardins, Les Pianos, et un parcours chronologique reprenant les principales salles où BARBARA se produisit à Paris, de l'Ecluse au Châtelet.

Portraits de photographes aux noms connus : Marcel IMSAND (notre tout nouveau membre d'honneur) ou Bernard SELLIER, auteur de la toute dernière photographie de BARBARA, prise à Précy le 30 septembre 1997.
Mais aussi un riche ensemble de photographies pour la plupart inédites provenant des collections de Danièle BROCHETON, Jean-François CARRIC, Jean-Claude CLOT, Marie-France DUVILLARD, Jean-François FONTANA, Philipe FRECON, Jean-François LAURICHESSE, Dominique POIRIER et France VILLON.

... Des reproductions et des originaux...

Des reproductions d'articles de journaux, des affiches des principaux récitals (dont une des toutes premières, au début des années soixante), des programmes.

Egalement des oeuvres picturales inspirées par BARBARA ou ses chansons : 9 pastels secs sur papier de Nathalie NOVI, originaux réalisés pour le livre Square des Batignolles ; 8 portraits évocations, huiles sur bois circulaires de Dany MORISSE ; enfin, une vingtaine de dessins à l'encre noire signés Guy PAPIN : un style et un graphisme déjà familiers à nos lecteurs.

Deux vitrines abritaient des documents plus fragiles : des magazines de la fin des années cinquante, un exemplaire du "BARBARA" de Jacques TOURNIER, dédicacé par l'auteur à Claude DEJACQUES (directeur artistique chez Philips ayant grandement contribué à l'éclosion du succès de BARBARA), et surtout quelques livres lui ayant appartenu, choisis en rapport avec le thème de l'enfance...
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Divers documents philatéliques illustraient la vitrine "BARBARA en 2001" : le timbre émis en mai dernier (VI, 5), plusieurs enveloppes "premier jour", etc. aux côtés de deux grands dessins préparatoires à la Médaille (à cette heure toujours attendue à la Monnaie de Paris), et une esquisse de son verso en carton repoussé, oeuvre du sculpteur Jan TESSAR (III, 5).
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Côté scultptures, justement, deux oeuvres marquantes : le buste en béton armé doré, réalisé pour le magazine Marie-Claire par Valentin SAVETCHEKO et la BARBARA en bois, taille directe, polychrome, de François BROCHET, datant de 1966 et propriété du musée d'Auxerre, chapelle des Visitandes.

Outre l'ensemble de ces documents qui ont donné sa pleine valeur à l'exposition, la clé de la magie a probablement aussi tenu dans la "mise en scène". Projecteurs et chants d'oiseaux ont constituté un fond sonore et lumineux propice à la diffusion quasi permanente du court métrage de Claire LUTON L'amoureuse, sur la chanson éponyme de BARBARA devenue de ce fait comme "emblématique" de l'exposition. Dans la partie audiovisuelle, on a pu également découvrir avec émotion le film Sidamour tourné chez les détenues du Centre pénitentiaire de Fresnes, le 14 juin 1991, à l'instigation de la chanteuse Ray de DISE.

Deux autres pôles ont retenu l'attention des visiteurs : la scène, en fond de salle, aux rideaux entrouverts sur l'immense affiche rouge et noire Mogador 90 et semblant attendre l'arrivée de BARBARA, avec ce rocking chair parfaitement identique à celui qu'elle utilisait dans ses spectacles, photographié par Bettina RHEIMS .../...

Seconde pôle d'attraction : une "reconstitution-évocation" du cabaret L'Ecluse, avec piano droit, bouée et filet de pêche à boule de verre (ces derniers prêtés par l'association Saint-Joseph de Porterie de Nantes), partitions, etc.
Naturellement, bien en vue, le livre de Marc CHEVALIER : Mémoires d'un cabaret : L'Ecluse, et une curiosité : les jaquettsdes romans publiés n 1957-1958 dans la collction L'aventure criminelle chez Fayard, dont les couvertures étaient toutes constituées de photos de Robert DOISNEAU. BARBARA ayant posé pour l'une d'elles .../...

C'est à VALENTIN que nous avons dû ces deux évocations réussies, et à Sophie MAKHNO le grand et beau poème en prose intitulé La BARBARA que j'ai connue, texte figurant en point d'orgue du parcours, tout près du Livre d'Or, et de la dernière photographie de BARBARA.

Avant de refermer la porte de cette exposition pour regagner l'escalier orné de longs kakémonos évoquant BARBARA et prêtés par la Médiathèque de Nantes, une chaleureuse brassée de remerciements à tous ceux grâce auxquels ce bel hommage aura pu se concrétiser : à Jeanne SUDOUR, sa conceptrice, aux artistes, aux collectionneurs, aux prêteurs divers ainsi qu'à l'équipe de permanents qui, sur place, ont contribué à une présentation correcte de l'ensemble, par leur sens de l'accueil et du renseignement : outre les membres de notre conseil d'administration, les adhérents qui se sont portés volontaires pour assurer ces permanences : Mmes Fabienne DAVID, Ray de DISE, Tamara DRIGATSH, Marie-France DUVILLARD, Nicole LEGRAIN, Claudette NARDOT, Edwige SUIRE, et MM Claude BLANVILLAIN, Jean-François FONTANA, Bernard JAUFFRET et Daniel SIMONET.

Les lumières s'éteignent, la salle est vide : il est temps de quitter la rue des Batignolles et nos hôtes : Madame Françoise de PANAFIEU, Maire du XVIIe et son adjoint à la culture : Monsieur Claude RISAC, à qui nous adressons, ainsi qu'à nos collaborateurs, en manière de remerciements, un dernier signe de la main.
A une prochaine fois ?