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LA LETTRE DES AMIS DE

EXTRAITS

Automne-2003, n°15


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

QUAND DES "FEMMES EN VOIX" accueillent "Une femme qui chante"
Garges-lès-Gonesse, exposition du 6 au 29 novembre

Dans le cadre du Festival "Femmes en voix", la bibliothèque Elsa Triolet de Garges-lès-Gonesse a souhaité cette année rendre hommage à Barbara. Elle accueillera une rencontre avec le biographe Alain Wodrascka, un récital de la chanteuse Anne Pékoslawska, et, proposée par notre Association, une exposition de photographies de Barbara, en scène, prises par Jean-Claude Clot.
Souvenirs du photographe.

Parce que l’émotion était si intense, si indescriptible lors des rendez-vous d’amour que nous donnait Barbara, j’ai commencé, photographe amateur amoureux, à la photographier, croyant ainsi prolonger, retenir, l’instant-beauté qu’étaient ses récitals. Tels des enfants chaque fois émerveillés, nous étions une grappe soudée, fidèle, qui la suivions de théâtre en chapiteau, et lorsque Barbara refaisait silence, au calme de son jardin de curé de Précy, nous nous réunissions pour visionner ces photos dont certaines aujourd’hui, je l’espère, vous permettront de ressentir un peu de l’intense présence qui émanait d’elle lorsqu’elle habitait la scène.
(...)


Exposition réalisée par l'Association "Les Amis de Barbara"
Du jeudi 6 novembre au samedi 29 novembre 2003
Mardi : 15h à 18h30 - Mercredi : 10 à 12h et 14h30 à 18h
Jeudi : 15h à 19h - Vendredi : 16h30 à 18h30
Samedi : 10h à 12h et 14h30 à 17h30
Bibliothèque municipale Elsa Triolet
Rue Jean-François Chalgrin - 95140 Garges-lès-Gonesse
Tél : 01 39 93 82 83
 
 

Vernissage : samedi 8 novembre à 16 heures.
Rencontre avec Alain Wodrascka :  samedi 8 novembre, 17 heures.
Récital d’Anne Pékoslawska : samedi 29 novembre, 17 heures.

COUP D’OEIL SUR LE TRIMESTRE ÉCOULÉ
LIVRES

* Le journaliste et critique musical Nicolas Crousse vient de publier aux éditions belges du Somnambule Équivoque, dans la collection Exaltations (tout un programme !) Voxy lady, un hommage acidulé aux quinze voix qui ont marqué sa vie de trentenaire, faisant de lui le "Pinocchio de tous leurs caprices : celles de Callas, Billie Holiday, Piaf, Beth Gibbons, Cecilia Bartoli, Kathleen Ferrier, Nina Simone, Chavela Vargas, Lula Pena, Oum Kalsoum, Catherine Ringer, Janis Joplin, Marianne Faithfull, Siouxsie - et Barbara. Le chapitre (débridé) qui lui est consacré pages 59 à 64 porte en exergue un extrait du Mal de vivre mais pourrait passer pour vertement critique s’il n’était avant tout (comme les autres) un long chant d’amour, voire, sous la caricature et passé l’effet de surprise, une analyse assez bien venue : Cléopâtre mangeuse d’hommes lilliputiens, Sarah Bernhardt trempée dans les vapeurs existentielles de la rive gauche, diva alanguie. C’est Barbara".
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(100 p. - 12, 35 €)

* Aux éditions Pré aux sources/Bernard Gilson, Yvan Dusausoit a récemment publié Plages de mémoire, moyen format dont les pages 130-131 s’attardent sur celle de Blanckenberge où fut tourné le film Franz. Résumé du film, photos de Jacques Brel et Barbara (déjà publiées), mais aussi photo de l’Ideal Hôtel où séjourna l’équipe durant le tournage. En 1996, le même auteur avait publié chez le même éditeur un grand format : La Mer du Nord : du Zoute à la Panne, les écrivains et l’imaginaire du lieu dans lequel (p. 265) figurait une grande photo de Brel et Barbara dans un bunker, extraite de Franz.

* Le photographe belge Émile Destiné publie ses souvenirs dans Mes années Forum : de Jacques Brel à Jamel. Le Forum est une salle de spectacle liégeoise "mythique" ouverte en 1922. La page 58 du livre est consacrée à Barbara, avec article et trois photos dont une en couleurs, prises lors de la soirée unique qu’elle y donna le 7 décembre 1990.
(Éditions Luc Pire. 35 €)

À Paris, ces livres sont en vente à la Librairie Wallonie Bruxelles, 46 rue Quincampoix (4ème). Tél. 01 42 71 58 03. Email : libwabr@club-internet.fr

* Dans son Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, le philosophe essayiste Didier Eribon balaye un vaste champ auquel personne avant lui ne s’était, de cette manière, confronté : "En tout, plus de six cents entrées, de Abba à Zweig (Stefan) en passant par Arletty, Barthes, Barbara, Décadence, Masculinité ou Homophobie" résumait la revue Livres-Hebdo n°517 (06/06).
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DISQUES

Nous vous signalions dans notre dernier numéro la parution d’un disque de la chanteuse et comédienne Eniko Szilagyi intitulé Triptichon : chansons de Piaf, Brel et Barbara. La chanteuse est hongroise, d’origine roumaine, mais les chansons, elles, sont en français, remarquablement interprétées.
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Ce disque n’est malheureusement pas encore distribué en France. Contact en Hongrie : 3613314835 tél/fax

RADIO

Dans son émission Horaires d’été sur France Musiques, Marc Dumont a reçu le 30 juillet le psychanalyste Philippe Grimbert. Comme il l’avait fait le mois précédent dans le cadre de notre table ronde de la Bibliothèque Buffon, Philippe Grimbert s’est de nouveau penché sur L’Aigle noir, objet d’un chapitre de son livre Chantons sous la psy (Hachette littérature).
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ÉDITORIAL
par Bernard Merle

Bientôt quatre ans d’existence pour les Amis de Barbara. Et toujours autrement de passion de notre côté. Mais du vôtre ? N’hésitez pas à nous le dire ?. Qu’Il automne nous seulement des chrysanthèmes en cette rentrée 2003 mais aussi des messages venus de vous, pleins d’idées, de témoignages, d’espoir, d’encouragements…
Au plaisir de vous lire prochainement, avec amitiés.

ACTUALITES
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"TROIS JOURS POUR NE PAS OUBLIER" :
PLEIN SUCCÈS AU PUY-SAINTE-RÉPARADE

Colloque animé par des médecins, démonstrations sportives, concerts, activités récréatives, repas au torchon : il y en a eu pour tous les goûts, tous les âges et toutes les différences au cours de ces  journées de manifestations anti sida au Puy-Sainte-Réparade (13).
Il s’agissait de sensibiliser, dans la gravité comme dans la bonne humeur, la population aux risques du virus. Notre association tenait à rendre Barbara présente dans ce projet aussi utile que généreux, comme en prolongement à l’action de l’artiste elle-même. "Les fans de Barbara exposent leurs trésors", titrait La Provence du 15 juillet.
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SEUL(E)S

"… Comme pays perdu / Sans couleur / Sans clarté…  / Comme froid / Comme rien / Comme épaves perdues"… et surtout, comme beaucoup d’autres, victimes de la canicule, cinquante-huit personnes sont mortes cet été, seules, à Paris, et sans que quiconque de leur entourage ne se manifeste pour les accompagner à leur dernière demeure (en l’occurrence le "carré des indigents" du cimetière de Thiais - 94).
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ILS / ELLES ONT CHANTÉ BARBARA

À Paris :
* Claude Cortesi et Clément Roussel, ne l’ont pas à proprement parler chantée, mais dite, jusqu’au 28 septembre, dans Brel, Barbara et Gainsbourg nous parlent. Promenade parmi les textes agencés selon une trame précise, au Tremplin Théâtre.

En province :
* Yvette Yché, le 11 octobre, au théâtre municipal de Pau (64).

ILS / ELLES VONT CHANTER BARBARA
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MON HISTOIRE AVEC BARBARA
par Jean de Rigault

Suite et fin de l’évocation des souvenirs de Monsieur Jean de Rigault, confiés aux "Amis de Barbara" le 30 septembre 2002. Longtemps directeur artistique de l’Espace Pierre Cardin à Paris, il découvrit Barbara à l’Écluse et suivit jusqu’au bout sa carrière.

PIANO DANS L'HERBE ET TÊTE DE L'ART

Donc j'ai suivi, pour ma joie parce que c'était un privilège, les grandes étapes. Après, j'étais très engagé dans les tournées aux États-Unis, j'étais beaucoup moins à Paris.
Mais étant toujours lié avec Denise Glaser, j'ai su que Barbara était malade, qu'elle était dans une phase très dépressive. Alors j'ai eu deux images d'elle à ce moment-là : la première, dans les coulisses du Théâtre de l'Atelier. C'était pour Un piano dans l'herbe, de Françoise Sagan [1970]. C'était la générale, ou la première. Je me suis retrouvé en coulisses devant Barbara, qui était... pas méconnaissable, mais enfin on la sentait dans un état très grave. Est-ce que c'était les tranquillisants ? je ne sais pas, mais en tout cas elle m'a fait peur. J'en ai parlé avec Denise.
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UNE GRANDE AMIE : DENISE GLASER

Quelque chose qui m'a énormément touché : d'abord, parce que j'avais une immense affection pour Denise Glaser. Je l'ai connue dans "les années glorieuses", les années soixante, quand elle faisait Discorama avec trois francs cinquante. C'était scandaleux, quand on voyait la qualité de ce quelle faisait avec rien. D'ailleurs, elle avait une équipe de techniciens, très peu nombreux, mais qui se seraient fait couper en morceaux pour elle. Ils étaient enragés de voir le peu de moyens qu'on lui donnait, comparés à sa personnalité. Elle ne pouvait pas payer les artistes et en même temps elle avait beaucoup de crédit, parce que Discorama c'était chaque dimanche, à midi. Donc un grand auditoire, et on considérait qu'elle devait se contenter d'avoir cet auditoire, que c'était sa récompense. Quand elle est morte, au lendemain de sa mort un journaliste célèbre a dit : « Nous l'avons tous assassinée ». C'était scandaleux. Elle était dans la misère. Il y a des gens qui l'ont soutenue pour qu'elle ne meure pas de faim. Quand elle était invitée, elle mangeait du bout des lèvres, elle ne voulait pas se jeter sur la nourriture alors qu'elle crevait de faim.
Il n'y a aucune preuve, mais je suis certain que Barbara a aidé Denise Glaser. Elle ne lui a peut-être pas fait une rente, mais elle l'a aidée parce que, tout de même, Denise n'a jamais été à la rue ni totalement démunie. Et c'était difficile de l'aider, parce qu'elle ne parlait pas, elle était d'une discrétion, d'une pudeur... Elle n'avait pas non plus d'amertume, mais elle était triste.
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Nous en avions publié un extrait dans notre Lettre d’hiver 2001 (n°8). Le 7 décembre 2002, Joël July, né en 1968, professeur agrégé en Lettres moderne et chargé de cours à l’université d’Aix-en-Provence, soutenait avec succès sa thèse de doctorat consacrée à l’œuvre de Barbara. Un travail entrepris en 1995, avec l’aval de l’artiste, et qui suscite aujourd’hui l’intérêt du monde universitaire.

COMPTE RENDU DE LA THÈSE DE JOËL JULY : "STYLE
ET VERSIFICATION DANS LES CHANSONS DE BARBARA"

par Monsieur Jean-Pierre Sueur

Ancien ministre et ancien maire d’Orléans, actuellement sénateur du Loiret, Monsieur Jean-Pierre Sueur est aussi un brillant universitaire, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé de grammaire et docteur en lexicologie. Auteur de plusieurs ouvrages, il a enseigné la linguistique et la stylistique à la faculté des lettres d’Orléans pendant une vingtaine d’années. Passionné de poésie, il a consacré plusieurs articles à l’œuvre poétique de Charles Péguy.

La thèse de Joël July :  Style et versification dans les chansons de Barbara est la première analyse précise, extrêmement détaillée, de l’écriture de Barbara. À ce titre, c’est un ouvrage majeur. Mais son titre est trompeur. À le lire, on pourrait comprendre que Joël July se borne à recenser et à étudier les techniques de versification et les effets de style dans l’œuvre de Barbara. Or, il va bien au-delà. Ou plutôt, il récuse, par tout son travail, la dichotomie réductrice entre la forme et le fond, le signifiant et le signifié. Pour Barbara, les mots, les vers, les rythmes, sont des êtres. Ils sont la vie même. Barbara les aime, les savoure, les croque ou les abhorre. Elle exhibe leur claire ou sombre lumière.
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Un dernier mot. Le travail de Joël July est si précis, éclairant et chaleureux, qu’il serait incompréhensible qu’on ne le publie pas.

Jean-Pierre Sueur

BREF

* Pour sa "discothèque idéale" et sous le titre "Sept chanteuses et un piano", le journal Femme actuelle a sélectionné dans son numéro 971 (05/05/03) : Fiona Apple, Nina Simone, Juliette, Kate Bush, Alicia Keys, Véronique Sanson - et bien sûr Barbara, avec l’enregistrement intégral de son tour de chant enregistré en février et mars 1958, et janvier et mars 1959 à l’Écluse, ressorti dans sa version d’origine chez EMI (2001) et intitulé La Chanteuse de minuit.

* Le Parc départemental de L’Haÿ-les-Roses (94) compte depuis 2001 dans sa roseraie une rose Barbara créée par l’horticulteur Gaujard. Il s’agit d’une rose moderne rouge, hybride de rose thé (importée de Chine), remontante (deux floraisons : juin et août).
Parc départemental de l’Haÿ-les-Roses, rue Albert Watel – ouvert du 15 mai au 14 septembre de 10 h à 20 h. Entrée : 3 € du 14 mai au 14 juillet. TR 15 €. Gratuit du 15 juillet au 14 septembre. Rens. 01 47 40 04 04.

* Universal Collections présente L’Encyclopédie de la Chanson Française : 500 grands succès (versions originales) réunis de A à Z en un coffret de 30 CD accompagnés de fascicules. Barbara est représentée par L’Aigle noir et, photographiée par Jean-Louis Rancurel, fait partie des 18 artistes pour lesquels une carte postale "collector" est offerte en cadeau.

* Lors de l’hommage rendu à Marie Trintignant par ses amis artistes au Théâtre Édouard VII à Paris le 6 août dernier, la comédienne Barbara Shulz et les chanteuses Lio et Rachel ont interprété en trio Une petite cantate, chanson qui figurait parmi les préférées de l’actrice.

* Connaissez-vous Tancrède ? Jeune avocat ayant opté pour la chanson, cet  ACI se sentant proche de Juliette, Lynda Lemay ou Vincent Delerm admire aussi les grands anciens, notamment Barbara. C’est à elle surtout (mais aussi au professeur, portant le même prénom, qui lui enseigna le piano, instrument dont il s’accompagne) que sa chanson Chère Monique est implicitement dédiée.
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Pas encore de CD, mais des passages dans plusieurs salles parisiennes : L’Européen, le Nouvel Essaïon. À suivre, avec intérêt.

* À partir du 27 août, on a pu revoir à Paris, au cinéma Le Champo La fiancée du pirate, de Nelly Kaplan (1969). La chanson du film, Moi j’m’en balance, de Georges Moustaki, est interprétée par Barbara.

* Photo de Barbara à l’Écluse et petit commentaire dans un long article de la revue Historia n°680 (08/03) à propos du livre de l’historien René Maurice : La fuite à Bruxelles.

Le site Internet russe http://pantin.boom.ru, base de données de textes de chansons françaises (dont 92 de Yves Duteil !) classées par titres et par auteurs, propose aussi un  "top 100 ". En tête duquel : Ne me quitte pas, de Brel, La mer, de Charles Trenet et l’Aigle noir, de Barbara. Le site propose également une biographie de Barbara en russe.

NOS AMIS DE PARTOUT NOUS SIGNALENT

"LA CHANTEUSE ET LE CONFÉRENCIER" À GÖTTINGEN

Le Göttinger Tageblatt du 24 juin a rendu compte de la sixième conférence du cycle "Extra Gottingam non est vita" : celle, pour le moins acerbe, du germaniste Werner Frick. Ce professeur de l’université de Göttingen "a introduit son exposé avec l’œuvre la plus connue mondialement sur la ville universitaire des  bords de la Leine : la chanson Göttingen de Barbara. En fait, la chanson a autant contribué à la renommée de la chanteuse française qu’à celle de la ville allemande, explique Werner Frick ; pourtant, elle n’apporte pas grand chose à l’auditeur sur la ville des bords de la Leine, et souligne plutôt ce qui n’est pas : Göttingen n’est pas Paris. Le texte reste toujours "singulièrement abstrait", ne décrit pas Göttingen comme un endroit grandiose, mais plutôt comme une idylle pittoresque.

…ET UN SPECTACLE BARBARA À HAMBOURG

Le grand quotidien du soir de Hambourg Hamburger Abendblatt annonçait le 20 juin la première d’une série de soirées au Jüdisches Theater (Théâtre juif) Schachar de Hambourg, intitulées Barbara et sous-titrées : Je ne suis qu’une femme, une femme qui chante.
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GLANÉ DANS LES LIVRES...

Nombreux sont les livres ayant trait à la chanson dans lesquels figure Barbara. Plus surprenant est de la retrouver au détour d’un roman, d’un essai, d’un recueil de souvenirs,  œuvres parfois d’auteurs a priori loin de son univers.

Quelques exemples :

* Remo Forlani, dans son recueil de souvenirs Toujours vif et joyeux ! sous-titré Histoire vraie évoque Barbara : (… )(Ed. Denoël, 2003 – 576 p. , 21 €)

* Maurice Béjart dans Un instant dans la vie d'autrui (Flammarion, 1979) confie : (...)

* Dans Conversations avec Maurice Béjart (Ed. Paroles d'Aube / La Renaissance du Livre, 2000), Béjart confiait à Michel Robert : (...)

* Serge Reggiani dans La question se pose : autoportrait (R. Laffont, 1990) écrit, parlant de lui à la troisième personne du singulier :  (...)

* Amis et membres d’honneur de notre association, les biographes Annie et Bernard Réval, ne manquent jamais, dans les livres qu’ils écrivent sur de grandes figures de la chanson française (Bécaud, Aznavour…), de faire chaque fois une petite place à Barbara - à laquelle du reste ils en ont consacré un : Barbara, une si belle histoire.
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* En Italie, une actrice a des difficultés à trouver du travail, passé quarante ans, demande à Claudia Cardinale Anna Maria Mori dans Moi, Claudia, toi Claudia (Grasset, 1995).
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* Gilles Costaz dans Cora Vaucaire (Seghers, coll. Chansons d'aujourd'hui, 1973) écrit : (...)

* L'article Barbara, figurant dans la partie dictionnaire de Un siècle de femmes, de Véronique Lesueur et Dominique Marny (Le Pré aux Clercs, 1999), grand format abondamment illustré, et qui parcourt les grandes étapes de l'histoire récente des femmes et du féminisme.
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* Elisabeth Fresnel, dont Barbara avait préfacé le livre La voix (Ed. du Rocher, 1997) s’est aussi penchée sur Le trac (Ed. Solal, 1999 ). Page 22, elle explique : (...)

…ET DANS LES JOURNAUX

* Annabel Buffet, qui venait à l'époque de publier chez Sylvie Messinger son livre Le rêve sera plus long que la nuit -  l'histoire d'une déprime et d'une renaissance vécues par une chanteuse - expliquait en mars 1990 dans Télérama que Maxime, son personnage principal, n'était qu'en partie imaginaire : "On n'invente jamais rien. Dans mon héroïne, il y a un peu de Barbara, cette grande dame de la chanson que j'admire".

* Véronique Sanson confiait à Pierre Achard pour sa revue Notes (SACEM - N°153, 1998) : (...)

JE NE SAVAIS RIEN D’ELLE
par Marie-Paule Rodarie

En janvier dernier, nous arrivait de Clermont-Ferrand ce témoignage qui s’achevait par ces mots : "Je vous offre ces quelques lignes, si elles peuvent vous être utiles, de tout mon cœur. Je souhaite que 'Les Amis de Barbara'  parviennent à être un groupe solidaire qui perpétuera longtemps le souvenir de cette grande dame." Écrit d’une main fébrile  ("Je ressens toujours une profonde émotion à parler de Barbara"),  ce texte se veut aussi ouvert sur l’avenir : "Il faut cultiver le souvenir afin que, malgré le temps qui passe, il puisse refleurir pour les générations à venir".
Longtemps, j’ai hésité… Je voulais bercer seule un souvenir qui est resté chaud dans mon cœur. Je ne savais rien d’elle, sinon avoir écouté quelques chansons que je trouvais belles. Et puis un jour… Elle donnait un spectacle. Une amie a pris de places et… eh bien, je l’ai vue, la longue Dame Brune. Longue !… Longue !…Fragile, aussi… Peut-être que pour établir le contact avec nous, Barbara, la vraie, l’unique, avait besoin de nous glisser quelques mots à l’oreille ? Avant de débuter son spectacle, elle est venue faire un tour sur la scène et, d’une voix qui nous a ravi le cœur, la Grande Dame de la Chanson a demandé avec beaucoup de gentillesse de ne pas prendre de photos. Barbara paraissait jeune – sans âge. Cette voix, ce spectacle… magique… féerique. Il y avait un petit quelque chose qui, même avec le temps, ne s’efface pas… une empreinte gravée non pas au fer rouge… un mélange de tendresse, de douceur.
(...)

TRACES

PRESSE

* Y a-t-il une nouvelle chanson française ? s’interroge Sacha Reins (Le Point 1609 18/07). Oui, selon lui,  mais elle décline plus Gainsbourg […] ou Barbara que Bashung [..], qui étaient aussi, ne l’oublions pas, de formidables mélodistes.

* Paris-Match nous apprend (12/06) qu’ "aux lettres classiques",  Carla [Bruni] préfère les chansons. Brassens et Trenet en boucle, Barbara des heures durant, "jusqu’à avoir leurs mots et leurs phrases dans la peau".

* La chanteuse allemande Ute Lemper déclare (Epok n°37, 06/03) : "Mes parents appartenaient à cette génération qui ne parlait jamais de la guerre. J’ai découvert ce qui s’était passé en écoutant Göttingen de Barbara".
(...)

* À la sempiternelle question de la sincérité feinte ou non du comédien en scène, Serge Reggiani répond (Madame Figaro 18/01) : " Barbara me disait :  Si vous ne mouillez pas votre chemise, vous n’avez pas bien travaillé et l’acteur ou le chanteur que je suis change de chemise à chaque entracte ".

* Et quand Serge Lama "enflamme Bercy" pour ses soixante ans (Madame Figaro 01/03), il fait venir (entre autres) Marie-Paule Belle qui lui offre la Petite Cantate de Barbara en souvenir du temps où il débutait à l’Écluse auprès de la belle dame brune.  Et quand les "anciens" se souviennent, ils évoquent Barbara : « J’avais aussi fait du cabaret à  l’Écluse avec Darras et Barbara… » , raconte Philippe Noiret  (Télécinéobs, 30/08)…

* Sous le titre :  Tant d’années pour se libérer du soleil noir,Catherine Simon a rendu compte dans Le Monde (27/0603) du livre de Samira Bellil Dans l’enfer des tournantes : Un soleil noir qui obscurcit sa vie – l’expression, le sait-elle ? est le titre d’un album de la chanteuse Barbara, qui fut elle-même, enfant, victime d’inceste»

RADIO

* …et le musicien François Rauber (France Musiques 30/08) : J’ai fait de temps en temps l’Écluse. C’était plutôt des femmes qui y étaient pianistes. C’est là que j’ai connu pas mal de chanteurs, dont les débuts de Barbara…
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DISQUES

* Dans sa chanson Le pédophile de Kreuzlingen, le chanteur suisse (et iconoclaste) Sarclo injecte quelques citations plus ou moins revisitées : Nougaro (...), Duteil (...) Souchon (...) et Barbara : (...)

LIVRES

* Dans Gagnez des millions grâce aux jeux radio et TV, de Jean Poggi (L’Archipel, 2001), on trouve quantité de questions… passionnantes. Par exemple (question à 300 €) : Pourquoi Denise Glaser avait-elle baptisé son émission de variétés et de divertissement Dim Dam Dom ? Ou encore (question à 100000 €…) : Dans le feuilleton Belphégor, quelle célèbre chanteuse jouait le rôle titre ? Barbara, Juliette Gréco, Patachou, Cora Vaucaire, Édith Piaf ? (Nous écrire pour les réponses…)

* Dans Ève 2000 (Le décaèdre, 2000), Jean-Renaud Leloup brosse en courts sketches drolatiques les portraits-robots d’une multitude de types de femmes : la journaliste, la femme d’affaire, la bourgeoise, l’intellectuelle, etc.
(...)

TÉLÉVISION

* …Et quand un documentaire, ayant pour thème la jeunesse, s’intitule Vingt ans, le bel âge (France 2, 08 et 09)??…
Le 27/06, rediffusion de l’émission de Jacques Pessis : Les Lumières du music-hall consacrée à Régine. Barbara y est présente par sa chanson Gueule de nuit interprétée par Régine à qui elle l’offrit, et par une photographie.

* Le 26/07 sur France 3, dans le Journal du Tour de l’émission Tout le sport, le journaliste commentait : "20 h 35, Il pleut sur Nantes, mais Armstrong n’en a cure…"

Pierre Grosz :
"Près du pont de L'Alma,il aurait eu tant de peine qu'elle ne vienne pas..."

Avec à son actif quelques huit cents textes écrits pour les artistes les plus divers (Gilbert Bécaud, Catherine Lara, Michel Polnareff, Patricia Kaas, Jean Ferrat, Diane Dufresne, Michel Jonasz…), Pierre Grosz est sans conteste, depuis plus de trente ans, l’un des meilleurs auteurs de la chanson française. Voici deux ans environ, il nous avait conté, non sans émotion, sa rencontre avec Barbara, et surtout un épisode resté inédit de l’histoire de Lily Passion, dont il fut le protagoniste. Nous l’avions alors fortement encouragé à publier ces souvenirs. C’est au site d’Annie et Bernard Réval, biographes de Barbara, qu’il les a confiés. Merci à eux et à Pierre Grosz de nous autoriser à en reproduire ici le texte.
(...)
 

NOUS ECRIRE

"Les Amis de Barbara"
Maison des Associations 
Boîte 28

15, passage Ramey
75018 Paris
lesamisdebarbara@free.fr

"LA LETTRE DES AMIS DE BARBARA un même et multiple pays".

Espace libre ouvert aux adhérents de l'association. Chaque article n'engage que la responsabilité de son auteur. Nos encouragements chaleureux pour vos envois de photos, dessins,... N'oubliez pas de nous préciser si vous acceptez de les voir paraître dans le bulletin et/ou sur internet - en totalité ou partiellement - signés ou parafés, et si vous souhaitez que l'on vous retourne l'ensemble des documents confiés.