LA LETTRE DES AMIS DE EXTRAITS

Eté-2003, n°14

Un doublé gagnant dont le succès montre une fois de plus combien le besoin d’entendre parler de Barbara, de la voir interprétée,  reste vif dans le cœur du public.

Alors qu’il faisait un temps superbe dans les allées du Jardin des Plantes situé en contrebas, plus de cent cinquante spectateurs sont courageusement venus s’enfermer dans la salle obscure de la Bibliothèque Buffon où, jusqu’à 17h 30, furent projetés sur écran cinq films liés à Barbara. Un seul, le premier, ne comportait aucune allusion directe à "la femme qui chante", sinon par son thème : une promenade touristique dans la ville de Göttingen, à l’honneur cette année pour le quarantième anniversaire du Traité de l’Élysée, et dont une rue porte depuis novembre dernier le nom de l’artiste. Un prospectus édité par la ville fut distribué, dont le texte s’ouvre par ces mots : Mon Dieu que les roses sont belles à Göttingen, à Göttingen... chante Barbara dans sa chanson, vantant ainsi le charme particulier de Göttingen. Et l’on pouvait voir sous vitrine, parmi quelques documents, le calendrier géant édité par la ville en 1996, dont le mois de juillet fut consacré à Barbara.
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Un grand merci à tous..
Le 16 avril, dans le cadre du Festival de café-théâtre de Cirey-sur-Vezouze (
54), à Saint-Sauveu
r, Bérangère a interprété de nombreuses chansons de Barbara.

Du 5 au 15 juin, le Festival Barbara a battu son plein à Saint-Marcellin (38). Concerts, expositions (photos de Joseph Caprio, notamment, publiées dans le livre de Alain Wodrascka Barbara : N’avoir que sa vérité, et présentées sur notre site depuis quelques semaines), tremplins et découvertes : pour la quatrième année consécutive on a fêté celle qui y vécut une part importante de son adolescence.
Jean-Michel Revol, maire de Saint-Marcellin, a ainsi présenté le Festival : "Une photo de classe retrouvée, quelques élèves qui se souviennent, une maison toujours fleurie, un restaurant où déjà elle chantait... l’idée de rassembler les souvenirs liés à la grande dame brune n’aurait été qu’anecdotique si le contexte politique français, européen, international, ne m’avait persuadé qu’il y avait urgence à lui rendre hommage. La Ville de Saint-Marcellin a su accueillir la famille de Barbara de 1943 à 1945. Je n’étais pas né. Cinquante ans plus tard, j’ai été élu Maire de cette ville. Nous avons donné en 2000 le nom de Barbara à un charmant petit square, en plein centre de la ville. L’écrivain Marie Chaix qui fut son assistante est venue en 2001 évoquer ses souvenirs, et notamment ceux du retour de Barbara  "au temps caché des souvenirs"... En organisant chaque année, au mois de juin, un Festival Barbara, la Ville veut, certes modestement mais très sincèrement, maintenir vivante la mémoire d’une chanteuse engagée.
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Dans la belle rétrospective que lui a consacrée jusqu’au 15 juin la Maison européenne de la Photographie, entre un portrait de Caroline de Monaco et un autre de Isabelle Huppert, François-Marie Banier a exposé une superbe photographie en noir et blanc de Barbara au piano, prise à Précy en octobre 1987. Cette photo se retrouve avec une autre, prise en scène en novembre “1998” (sic, pour 1988 sans doute), dans le livre grand format co-édité en mars 2003 par Gallimard et la Maison européenne de la Photographie, à l’occasion de cette exposition (350 p., 45 €).
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On a pu voir, du 3 mai au 3 juin, en vitrine du Studio photo galerie Dupif, rue Littré à Paris, où il présentait son exposition Les yeux de l’amitié, la toute dernière photo de Barbara prise par Bernard Sellier dans le "Théâtre de la Grange-aux-Loups", à Précy, le 30 septembre 1997. Cette photo 30x40 a figuré dans nos deux expositions de novembre 2001 et 2002. Vous pouvez la retrouver dans le livre: Regards de femmes, portraits d’espoir, publié par Bernard Sellier en novembre 1997 aux Éditions Michel Laffont. (Rens. : Association Bernard Sellier – 6, rue Émile Lepeu 75011 Paris). Prix : 18 €. Préface de Line Renaud. Intégralité des bénéfices versée à l’association Sidaction Esemble contre le sida.

Le 23 avril, inauguration de l’exposition de Marie-Claude Sémel - Barbara, une histoire d’amour au Bistro Blanc, près de la Place Blanche à Paris. Nombreux visiteurs, dont notre ami Marc Chevalier co-fondateur du cabaret L’Écluse, pour découvrir les nouveaux tableaux de Marie-Claude et revoir ceux déjà présentés lors de notre exposition de novembre dernier à la Mairie du XXème arrondissement.

Le 9 avril, spécial Barbara et Claude Nougaro sur Radio Aviva (radio.aviva@wanadoo.fr), en compagnie de nos amis Annie et Bernard Réval, biographes des deux artistes.

Dans la nuit du 11 au 12 mai a été rediffusée sur France Culture l’émission de Émile Noël Profil, une heure trente d’entretien et de chansons avec Barbara (première diffusion : 1970).

Le 4 mai, Catherine Le Cossec a été durant une heure l’invitée de Nathalie Zylberman sur Vallée FM (96.6), dans son émission Beth-el Vallée, pour évoquer Barbara.
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Enfant de la balle débutant très jeune au cirque Medrano, auteur de chansons pour Annie Cordy, Patachou, Catarina Valente, chanteur accompagné durant dix ans par le frère de Django Reinhardt et familier du monde manouche, Jacques Verrières a raconté (Fréquence Paris Plurielle, 25/05) dans son parler toujours très vert les tribulations de sa chanson Mon pote le gitan, écrite juste après la mort de Django (...)

Martin Pénet vient de publier aux éditions Omnibus une anthologie de Cent chansons d’amour. Les textes sont regroupés en différents chapitres répartis selon les temps de l’amour : L’ivresse, Toutes les fins, Le souvenir, etc. Dans celui intitulé L’absence : Marjolaine, J’attendrai, Je suis seule ce soir, etc. entourent Dis, quand reviendras-tu ? (p. 164). (...)

Né en 1931, passionné de music-hall, réalisateur (Le roman du Music-hall), auteur de chansons (pour Juliette, Jean Guidoni, entre autres) et grand spécialiste du genre, Pierre Philippe a publié en mai un livre objet non identifié, intitulé L’Air et la Chanson. Roman d’après la page de titre, autobiographie en réalité. Qui plus est : codée. Et pas complètement, cependant : certains artistes apparaissent sous de faux noms, d’autres sous ceux qu’on leur connaît. Barbara est du nombre.
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Guy Bedos vient de publier aux Éditions du Cherche Midi les réflexions que lui inspire notre temps. Arrêtez le monde, je veux descendre est dédié "À Pierre Desproges, à Michel Drach, à Simone Signoret, à Barbara et à tous ceux que j’aimais, célèbres ou anonymes, qui ont déjà quitté ce monde et qui me manquent". À propos de l’Olympia, il note : "J’ai pleuré à l’Olympia… avec… Brel, Ferré, Barbara… Aujourd’hui, il m’arrive de pleurer à cause de Patrick Fiori, Lara Fabian, Hélène Ségara […]. Remarque, si tu oublies deux secondes le talent, l’intelligence, la sensibilité, les paroles, la musique et la présence, Barbara, Ségara… c’est la même !"

Depuis le 19 mai, Universal Music propose une collection de onze luxueux coffrets carton digipack retraçant la carrière de ses plus prestigieux artistes, sous le titre : La musique a une histoire : Anthologie. Chaque coffret comporte 3 CD et un livret biographique de douze pages avec photos. Brassens, Gainsbourg, Nougaro, Reggiani, Renaud, sont entre autres représentés, et bien sûr Barbara, avec quarante-cinq titres allant de 1964 à 1996.

Le 4 mars 2002, l’une de nos adhérentes, Madame Sandrine Cros, soumettait à la Mairie de Toulouse l’idée de donner à une voie publique de la ville le nom de Barbara. Le 5 mai dernier, Monsieur Jean Diebold, maire-adjoint de Toulouse, lui adressait la réponse suivante  : "J’ai le plaisir de vous faire savoir que cette proposition a été retenue. Les membres de la Commission des rues, lors de la séance du 9 janvier dernier, ont dénommé l’Impasse Barbara. Cette voie est située sur la ZAC de Fondeyre, rue Federico Garcia Lorca." Il aura donc fallu moins d’un an à la Ville de Toulouse pour souscrire à la requête.  Si le terme impasse accolé au nom de Barbara peut en chagriner certains, le nom du grand Garcia Lorca si près du sien doit les rasséréner… C’est en tout cas la première fois qu’une demande de dénomination engagée au nom des "Amis de Barbara" est couronnée de succès, et nous en sommes particulièrement heureux.
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Sous le titre Un nom pour ma rue, on a pu lire en mai dans le numéro 20 de Parisdixsept, le journal d’information de la Mairie du XVIIème arrondissement, cette brève:  "Sur proposition des élus du 17ème, la commission de dénomination des voies, rues et espaces verts examine actuellement le projet de dénommer allée ou promenade Barbara l’allée centrale du square des Batignolles, rue Stéphane Grappelli la voie BL/17 et rue Rudolf Noureev la voie BR/17".

Les inscriptions sont closes depuis le 30 juin. Les sélections auront lieu en octobre, la finale et la remise des prix en novembre.
(...) cette nouvelle édition du Prix Chapeau Bas, dont le nom a été choisi par notre association parmi les titres des chansons de Barbara, promet une nouvelle moisson de qualité.

Lumière, de Maurice Béjart, du 20 au 30 mars à Forest National, dans le cadre de l’année Brel à Bruxelles.
Créé à Lyon dans le cadre des Nuits de Fourvière du 19 au 25 juin 2001, le spectacle est un hommage tant aux frères Lumière, inventeurs du cinématographe, qu’aux compositeurs Bach, Brel et Barbara.
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Avez-vous visité le site réactualisé de Annie et Bernard Réval http//www.bernard-reval.com ? Toujours aussi dynamiques (deux livres en préparation, dont une biographie d’un grand artiste, à paraître prochainement), Annie et Bernard vous y donnent rendez-vous autour de Claude Nougaro…, Gilbert Bécaud, Charles Aznavour, bientôt Jean-Jacques Goldman, et bien sûr Barbara (...)

Comme chaque année, une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe de Barbara, au nom de notre Association.

18h : Valérie Duchâteau, récital de guitare classique : "La guitare chante Barbara".
Sur une estrade aménagée en scène intime, façon patio ou véranda, entre plantes vertes, guéridon voilé de noir, bougies blanches et roses rouges, nous sont ensuite arrivées Valérie Duchâteau... et sa guitare.
Valérie dont le visage apparaissait ces temps-ci sur tous les kiosques à journaux en couverture pleine page du mensuel Guitarist Magazine, à l’occasion de la sortie de son nouvel album Les chefs d’œuvre de la guitare classique. Valérie qui nous a proposé une sélection des chansons de Barbara qu’elle a elle-même harmonisées pour guitare classique (Dis, quand reviendras-tu ? Nantes, Vienne...), et jouées tandis que sur écran, derrière elle, se succédaient les diapositives de Jean-Claude Clot, Barbara en scène.
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Du lien autobiographique unissant Barbara et ses chansons : table ronde
Dernier volet du triptyque, cet après-midi d’étude en tous points remarquable, regroupant les interventions successives de Joël July(venu du sud de la France spécialement pour l’occasion), Marie-France Castarède, Bruno Blanckeman et Philippe Grimbert. Valérie Lehoux en assura la synthèse et dans une seconde partie lança le débat par des questions pertinentes, entrecroisant les réponses, jamais fermées, à de futures pistes de recherches.
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Printemps des poètes 2003. On célèbre Barbara dans toutes les bibliothèques du Xème. Une occasion de jouer les passeurs. Comment cette chanteuse qui a tant compté pour nous est-elle perçue par les ados et les préados d’aujourd’hui ? Certains l’ont écoutée dans leur famille. D’autres - les trois quarts des 10 /15 ans que nous avons interrogés - disent ne pas la connaître. Ces jeunes ont été bercés par des chansons et des musiques familiales diverses mais le paysage sonore qu’ils partagent entre eux est plutôt cimenté par le rap et le hip hop. Et puis affaire d’âge et d’environnement, les valeurs urbaines et viriles de la "bande" semblent bénéficier d’une aura aux antipodes des préoccupations intimistes de notre tisserande d’images et d’atmosphères, d’émotions et de rêves. Comment dès lors les mettre en contact avec cette diva apparemment si éloignée d’eux ? Comment ménager la rencontre et faire en sorte que le charme opère ?

• En mai, sous le titre : De Gaulle, Bach, Warhol, Romy, Freud, Colette... Partagez la vie de destins célèbres !, la FNAC a édité un catalogue regroupant une sélection de soixante biographies. (...)
C’est dans la catégorie  virtuoses que l’on découvre Barbara et son Piano noir, avec ce commentaire : "A la rencontre de l’une des plus saisissantes figures de la chanson française...
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• Le 11 mai, la danseuse Catherine Le Cossec a été l’invitée de L’ACPC de Chaudun (02) à l’occasion de son exposition-vente : Chapeau les Femmes ! hommage à des femmes d’exception. Barbara , bien sûr, fut à l’honneur à travers les deux livres que lui a consacrés Catherine.
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• L’album Mathieu Rosaz chante Barbara s’est vu décerner un prix "coup de cœur" par le jury de l’Académie Charles Cros, présidé par Alain Fantapié et composé de Eve Grilliquez, Claude Bonte , Bertrand Dicale, Eric Oswald, Michel Troade et Jacques Vassal.
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• La Société Antin Résidences, propriétaire de l’immeuble où vécut Barbara, 50 rue Vitruve (20ème), a souhaité rendre hommage aux célébrités ayant vécu dans son patrimoine dans le numéro 3 de son journal Appart ‘ ça.
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• La Compagnie Caméléon d’Ariane Ascaride, propose en tournée cet été Parlez-moi d’amour, Jazz et java et Au p’tit bonheur, trois spectacles "chanson française" intégrant des titres de Barbara (Drouot, Chapeau bas) à d’autres signés Vian, Trenet, Gainsbourg, etc.

Suite et fin du chapitre 19 de Entretiens parisiens : propos sur l’art de vivre et d’aimer (Marion von Schröder Verlag, Hamburg, 1967), de Georg Stefan Troller.
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- Ce sont les apparences. Je ne veux pas parler de vos chansons, mais de la femme qui les compose.
- Mais je suis dans mes chansons, nulle part ailleurs. Je vis pour mes chansons, pour rien d’autre. Elles sont mes en-fants. Quand l’une n’a pas eu de chance, je souffre avec elle, et j’en gave les gens jusqu’à ce qu’ils la reconnaissent.
-  Vos chansons ont-elles leur origine dans vos états d’âme personnels ?
Barbara (avec un rire ironique) :  Vous me demandez si je suis heureuse lorsqu’il me vient à l’esprit quelque chose comme : Mon histoire d’amour, c’est toi , et si je suis mélancolique lorsque j’écris, par exemple,  solitude ? Ignorant que vous êtes ! Cela vous va bien ! Comme dans le film où Schubert revient de chez sa belle et chausse ses lunettes en disant : maintenant j’écris la Symphonie Inachevée.
(Moqueuse) : Je suis une professionnelle, comprenez-vous ce que cela signifie ? Je suis un poisson de glace. Je me creuse la cervelle une semaine sur ce genre de chose, quelquefois plus longtemps encore, bon an, mal an. Personne ne peut me supporter, homme ou femme, cela m’est égal. Je répète devant le miroir, vingt fois, cent fois avant de réussir. C’est ma vie.

-  Et lorsque vous êtes en concert, vous arrive-t-il de pleurer ? Est-ce que vous répétez cela aussi ?
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Merci à Georg Stefan Troller pour nous avoir autorisés à reproduire ce texte, et à Jacques Boutler pour l’avoir traduit.

À Nantes, Vitesse ralentie rue de la Grange-au-Loup titrait en avril dernier la presse locale, du fait de l’installation de "trois ralentisseurs de type coussin berlinois qui, à proximité des carrefours de cette voie du quartier Saint-Joseph-de-Porterie, devraient inciter les automobilistes à lever le pied, notamment à la hauteur de la statue de Barbara réalisée en 2000 par Jeanne Merlet.

À Paris :
* Isabelle Vajra, le 10 mai, Salle Rossini (Mairie du IXe arrondissement). Première partie : Barbara, à noter une surprenante version de Nantes en russe. Seconde partie : Gainsbourg, Reggiani, Brel, Nougaro, et… Zazie.

* Les Garçons d’Honneur, les 20 et 22 mai, à l’Hôtel du Nord, ont rendu hommage à Barbara en interprétant trois de ses chansons.
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* Sophie Stalport, le 4 juin, au Bistro Blanc, lors du décrochage de l’exposition Barbara une histoire d’amour, tableaux de Marie-Claude Sémel, présentée depuis le 23 avril.

* Ann’So et Roland Romanelli, le 16 juin, à l’Opéra Comique, dans Ma plus belle histoire d’amour…Barbara.

* Le Chœur de France Paris Chansons, le 14 juin Salle Wagram, dans son nouveau spectacle De Barbara à Fugain. 150 choristes âgés de 17 à 55 ans composent ce chœur créé en 1996, ouvert à tous sans requérir de connaissances musicales particulières. Certains choristes accompagnent des chanteurs dans leurs spectacles (Fugain, Higelin, Golden Gate Quartet…)
Rens. Alain Rincheval : 01 30 29 32 64.

* Yvette Yché les 9, 10, 11 et 12 juillet, au Bistro Blanc.

En banlieue :

* Les élèves de l’atelier théâtre du Collège de Oissery, le 6 juin, au Centre culturel de Saint-Soupplets (77), sous la direction de Françoise Piazza, dans un spectacle intitulé De Göttingen à Nantes, ballade pour un ange noir.
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En province :

* Marie-Paule Belle, le 15 mai, à Saint-Etienne (42), dans le cadre du Festival Paroles et Musiques.

* Frédérique Grange, le 16 mai, à Saint-Cyr-sur-Loire (37), dans les salons Ronsard de l’Hôtel de Ville, accompagnée au piano par Dominique Millet, avec intermèdes parlés de Laure Mandraud. Toutes trois ont conquis le cœur du public par leur interprétation personnelle (La Nouvelle République, 22/05). Soirée donnée au profit de l’UNICEF.

* Serge Hureau, du 24 au 28 juin, à Flers (61), dans son spectacle La Grange-au-Loup. Après Piaf par ses faces B, Trenet par sa face sombre, nous aborderons Barbara par sa garde-robe (Chorus n°43).
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* Duo Marine, en mai à Montluçon (03) dans le cadre du Festival Un Printemps en chansons, et le 10 juillet, place de l’Abbaye à Ales (30).

À l’étranger :

* Mathieu Rosaz , du 28 juin au 9 juillet, au Japon. Kobé, Miyazaki Kyuchu, Nagoya, Kyoto, Tokyo…

Le 4 juin dernier, Sophie Stalport et sa pianiste Florence Spire donnaient Barbara : Paroles d’une louve, au Bistro Blanc, 52 rue Blanche (75009), en guise de clôture à l’exposition Barbara, une histoire d’amour, tableaux de Marie-Claude Sémel. Avec ce spectacle, créé en octobre 2001 au Studio-Théâtre d’Asnières-sur-Seine et repris depuis dans plusieurs salles parisiennes, c’est une véritable dramaturgie autour de chansons et d’extraits des Mémoires de Barbara qui nous est proposée.
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À Paris :

* Frédéric Lebon imitera Barbara en juillet (les dimanches à 22 h 15 ) et en août (du mercredi au samedi, à 20 h) au Point Virgule, 7, rue Sainte Croix de la Bretonnerie (4ème). Rens. 01 42 78 67 03.

En banlieue :

* Mathieu Rosaz, les 26 et 27 septembre, au Forum Léo Ferré à Ivry-sur-Seine (94) – 11, rue Barbès.  Tél. : 01 46 72 64 68.

En province :

* Yvette Yché le 9 août à Estagel (66) et le 11 octobre au Théâtre municipal de Pau (64).

Suite de l’évocation des souvenirs de Jean de Rigault, enregistrés pour nous le 30 septembre 2002. Longtemps directeur artistique de l’Espace Pierre Cardin, il découvrit Barbara à l’Écluse et suivit sa carrière jusqu’au bout.

UN CERCLE PRIVÉ À BRUXELLES

Après, je suis allé au Théâtre des Capucines quand elle est passée aux Mardis de la Chanson ; aussi dans un Festival du Marais, à l'Hôtel de Sully. Je la suivais partout, j'étais un fan !
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RETOUR DE GÖTTINGEN

 Il se trouve que ce soir-là, elle revenait de Göttingen où, quelques jours auparavant elle avait été invitée par des étudiants, auprès desquels elle avait eu un grand succès. Elle avait été très touchée par leur accueil. C'était la première fois à l'étranger, avec des gens qui, même s'ils ne l'étaient pas de naissance, étaient probablement en partie un peu francophones, parce que, quand même, ses textes étaient subtils. Et ça lui a inspiré cette ravissante chanson, Göttingen, qu'elle avait terminée presque dans le train, en tout cas dans le cours du chemin, après son concert. Elle l'a essayée sur nous, sur cet auditoire de Bruxelles dont j'ai eu la chance de faire partie, un peu comme elle avait improvisé, presque, Pantin. Là, c'était la même chose, elle ne l'avait pas fignolée, c'était le premier jet, mais c'était déjà pratiquement parfait.
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À BOBINO AVEC GEORGES BRASSENS

 J'ai aussi beaucoup parlé d'elle avec Denise Glaser, je veux dire : après l'avoir vue à l'Écluse. J'ai eu l'occasion de me lier avec Denise Glaser qui a ensuite été une grande amie, et je suis allé à une émission de Denise Glaser, qui s'appelait Discorama, où était présente Barbara. C'était très drôle, parce que Denise inventait des disques qui ne sortaient pas. Elle disait : Votre prochain disque, etc. À ce moment-là, Barbara sortait des vingt-cinq centimètres qui étaient Barbara chante Brel, Barbara chante... etc. Mais Denise Glaser en parlait comme si elle allait sortir un disque dans les huit jours ! Et ça a été tout de même important, parce que Barbara  (...)

(Nous publierons la fin de ce témoignage dans notre prochain numéro).

Ah, les chansons de Barbara pour illustrer les émissions de radio ou de télévision !.. Comme l’avait fait Claude Villers sur France Inter voici quelques mois avec Vienne pour conclure une émission homonyme, ce fut au tour de Patrice Gélinet, dans 2000 ans d’histoire, sur la même antenne, de diffuser (16/05) Gauguin pour une dernière touche à un portrait radiophonique du peintre. Dans la catégorie "les jeunes artistes qui s’en réclament", Chloé Lacan, du groupe La Crevette d’acier, confiait à Jacques Roussel dans Allègrement vôtre (18/05) : J’avais des parents qui écoutaient Brassens, Barbara, Nougaro. Donc, j’ai baigné là-dedans, et Fabienne Pralon, dans la même émission : Qui j’aimais, en chanson ? j’évite maintenant de mettre un nom plus devant. C’est-à-dire : évidemment j’aimais Barbara, évidemment j’aimais Brel, évidemment...
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Insolite : la voix de Barbara que l’on entend chanter Ah, les voyages, de Raymond Lévèque, dans le film de Cédric Klapisch Le péril jeune (Prix du festival d’humour de Chamrousse 1994).

Bertrand Delanoë était le 10 mai l’invité de Pascale Clark dans son émission En aparté sur Canal +. Selon la coutume, on lui demande de choisir une chanson parmi trois titres proposés. Son artiste préférée n’y figure pas. Dépit : Mais vous ne m’avez pas proposé Barbara… ? Ç’aurait été trop évident ! , rétorque Pascale Clark.
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Jacques Weber, parlant de la provision de disques amassés dans sa loge, quand il jouait sa dernière pièce : Comme je savais que la pièce allait durer longtemps, j’en ai pris toute une quantité. Glenn Gould pour me reposer, et aussi Barbara, Aznavour et Trenet. (Figaro Magazine, 05/03).
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Slogan de l’affiche Interflora à l’occasion de la Fête des Mères, ce 25 mai :  Sa plus belle histoire d’amour, c’est vous.

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