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LA LETTRE DES AMIS DE EXTRAITS |
Printemps-2003, n°13
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BARBARA AU PRINTEMPS DES POÈTES
Un printemps qui a raison
Du 11 au 15 mars, le Printemps
des Poètes a célébré Barbara dans le Xe arrondissement en partenariat avec notre
association. Expositions (photos de Jean-Claude Clot à la bibliothèque Château
d’Eau, tableaux de Monique Courgeau, Marie-Claude Sémel, dessins de Guy Papin
et affiches provenant de la collection de Jean-François Fontana, à la bibliothèque
François Villon, textes et collages réalisés par des enfants à la bibliothèque
Lancry), spectacles de Lucienne Deschamps et d’Isabelle Vajra : autant d’occasions
de nous retrouver entre passionnés de Barbara, adhérents ou non de notre association.
Un des temps forts de ce printemps poétique : la rencontre à la bibliothèque
François Villon entre Jean-François Fontana et Sophie Delassein, sans doute
deux des meilleurs connaisseurs de la vie et de l’œuvre de Barbara.
COUP D’OEIL SUR LE TRIMESTRE ÉCOULÉ
LIVRES
* Dans Toi, mon père
(Albin Michel, 2002), Anne-Laure Schneider propose les récits de soixante-dix
artistes ou écrivains qui, "de l'amour à l’oubli, du remords au regret,
se souviennent de leur père."
(...)
Parmi les chanteurs : Brassens,
Brel, Nougaro, Moustaki, Yves Duteil et bien sûr Barbara, pour un chapitre
de huit pages intitulé : "Je le retrouverai mort, à Nantes, vingt ans plus
tard…". Chapitre signé Monique Serf, dite Barbara » et évidemment
composé de passages tirés de Il était un piano noir, depuis la
page 21 (dans l’édition Fayard).
(...)
* Sociologue et philosophe,
Philippe Corcuff est un intellectuel engagé sur le terrain social et
politique. Dans La société de verre : pour une éthique de la fragilité
(Armand Colin, 2002), il se penche sur nos sociétés contemporaines, fragilisantes
pour les individus, et nourrit sa réflexion des analyses d’un grand nombre d’œuvres
de cinéastes, philosophes, auteurs de polars ou de chansons. Le chapitre
intitulé : Puis-je éviter le mal de vivre ? offre en exergue cette dédicace
: À ma sœur Patricia et à Claudette, en mémoire d’un concert sublime de Barbara
au Châtelet.
(...)
* Dans La fugue à Bruxelles
(Le Félin, 2003), l’historien René Maurice recense chronologiquement
et de manière très complète tous les"proscrits, exilés, réfugiés et autres
voyageurs…" qui, de Louis XI à Victor Serge, délibérément ou par nécessité,
vécurent à Bruxelles.
(...)
* Le compositeur, pianiste
et chef d’orchestre Oswald d’Andréa publie ses mémoires : L’oreille
en fièvre (Arthémus, 2002). Souvenirs passionnés (...)
J’ai participé à des transfusions
contre-nature ou prématurées en accompagnant courageusement Barbara dans un
tour de chant à la Villa d’Este en plein Champs-Élysées touristiques. Barbara
n’était pas encore la grande dame reconnue chantant ses propres chansons devant
un grand piano noir. Sa prestation digne et sacerdotale devant trois tables
de japonais, s’attendant à tout autre chose dans le gai Paris, tenait de la
messe étrange et dérisoire. Cela devait rassurer un des rares directeurs
de boîte de nuit sensible à son talent et à son succès déjà évident à l’Écluse,
un des premiers temples d’outre-Seine.
* Dans Les Françaises de la Libération aux libérations (Privat, 2002), le journaliste et parlementaire Henri Fabre dresse le bilan d’une époque et le portrait de nombreuses femmes qui l’ont illustrée : Joséphine Baker, Juliette Gréco, mais aussi Dalida, Sheila et…" Barbara, la longue dame brune de la chanson. Un look de liane, flexible et pourtant fragile (...)
*À signaler, sous la direction de l’émérite spécialiste en chansons françaises Pierre Saka, Y’a d’la France en chansons (Larousse, 2001). Richement commentée et illustrée, il s’agit d’une anthologie grand format de centaines de petits "trésors" de notre patrimoine. Parmi eux, et avec pour chacune une double page, deux chansons de Barbara : Nantes, ville dont on rappelle au passage le passé de capitale du biscuit, mais aussi de "port négrier". Et, dans la partie "La France et le monde" : Göttingen, illustrée par la célèbre photo de François Mitterrand et Helmut Kohl se tenant par la main, à Verdun, en 1984. Commentaire : "La réconciliation et non l’oubli".
PRESSE
* "Écouter la leçon
de Barbara" : tel est le beau titre choisi par la journaliste
Véronique Mortaigne pour chapeauter la page 31 du Monde (06/02)
qu’avec Josyane Savigneau elle a entièrement consacrée à Barbara.
(...)
Un encart signale livres,
disques, DVD, et le site du Hall de la Chanson (www.lehall.com).
*La revue Chorus, en page 183 de son numéro 42 (hiver 2002-2003), passe au peigne fin l’ensemble des sites Internet consacrés à "Barbara, la flamme et la bougie" (titre de l’article pleine page). Examen minutieux qui mentionne notre site parmi ceux qui "fourmillent de dates, de lieux de spectacles, d’expos, de manifestations diverses".
TÉLÉVISION
*L’image de Barbara
en tant que celle d’une "grande voix" a été présente sur France
2 (11/01) dans le divertissement présenté par Ness La légende des
voix.
(...)
*Dans Chanter la vie de Pascal Sevran sur France 2, Mathieu Rosaz a chanté Vienne (19/01) et Marie-Paule Belle : Au bois de Saint-Amand (23/01), sur un piano… blanc.
* Concert de Patricia Kaas sur Arte le 22 janvier. "Son Aigle noir, de Barbara, fut un moment de pure magie !" écrit un lecteur de Télé Sept jours (8-14/02).
* L’inauguration de la Barbara strasse, dans les faubourgs de Göttingen le 22 novembre dernier, a fait l’objet d’un reportage d’environ un quart d’heure Marianne et Germania : le rendez-vous des cultures diffusé dans l’émission Metropolis sur Arte le 25 janvier.
* Maurice Béjart,
le 6 février sur Arte, nous a entraînés dans les coulisses de la création
de son ballet Lumière, sur des musiques de Brel, Bach et Barbara.
(...)
RADIO
* Après Isabelle Aubret
et Michèle Torr, Jean-Michel Babonneix a consacré à Barbara
une émission intitulée Barbara, la Dame brune, diffusée les 10,
12 et 15 février à 13 h 30 sur Radio Semnoz 91.5 FM.
(...)
* Jacques Rouveyrollis
était le 27/02 l’invité de R.F.I. Celui qui a éclairé "toute la profession",
de Marie-Paule Belle, sur la scène du minuscule théâtre de Dix Heures,
à Johnny Hallyday au Parc des Princes, a évoqué ses "grandes rencontres
: Gainsbourg, Dutronc et Barbara ".
(...)
* Rareté le 26/03 dans Musica
sur Arte : Barbara interprétant (magistralement) La légende de
la nonne (Hugo / Brassens), extrait de Comme il vous plaira :
les poètes, de Jean Kerchbron (1961).
DISQUES
* Pour les vingt ans de ses Master série, Universal vient de publier (février 2003) deux compilations de chansons de Barbara, au son remastérisé en haute définition, reprises des CD sortis en 1985, 91, 98 et 99 pour le premier (n° 826715-2), 1991, 1998, et 1999 pour le second (n° 848602-2). Le premier regroupe des titres enregistrés en studio, le second d’autres titres enregistrés à Pantin (1981), au théâtre des Variétés (1974), à l’Olympia (1978), et au Châtelet (1987). Inclus un livret couleurs de huit pages avec une biographie de l’artiste.
* France Loisirs publie Inoubliable Barbara, CD regroupant les quinze " plus beaux titres de la Dame en noir". 7,90 €
* En vente : CD Claude Liberman chante et dit Barbara, enregistrement du spectacle donné cet été au Festival Off d’Avignon. 10 + 1,75 € (frais de port). Contact : claude.liberman@wanadoo.fr
*Album Triptichon, de la chanteuse Szilagyi Eniko dans lequel elle interprète en hongrois quelques chansons de Brel, Piaf et Barbara. Skeletti distribution, Budapest.
* Agnès Ceccaldi reprend À peine de Barbara dans son dernier album enregistré avec la complicité de Mathieu Rosaz (entre autres).
* Le disque Mitsuki Chiba chante Barbara (15 titres : Nantes, Amours incestueuses, L’enfant laboureur, La musique, Le soleil noir, Le jour se lève encore etc. traduits et interprétés en japonais par Mitsuki Chiba) est disponible au prix de 24 €. Nous contacter.
* Parution de La grande
dame en noir, CD de Francis Colinet : dix chansons mélodieuses,
dont celle qui donne son titre à l’ensemble "quand je l’écoute son
nom s’inscrit / sur toutes les rues de Paris / c’est une voix de douceur d’espoir".
Contact : fccolinet@club-internet.fr
DVD
* B comme Béjart
: "le spectacle magique de la création d’un ballet en DVD". Tourné
durant cinq mois à partir de février 2001, le film documentaire de Marcel
Schüpbach suit Maurice Béjart dans le labyrinthe de la création de son nouveau
ballet : Lumière, avec des musiques de Bach, Ravel, Brel, Barbara.
Chorégraphie sur L’aigle noir. Sélection officielle Mostra de Venise
2002. À partir du 9 avril 2003 au cinéma.
CINÉMA
* Cycle Frédéric Rossif
du 19 au 23 mars à la cinémathèque française Chaillot
à Paris. Le 21, projection de Aussi loin que l’amour (1971, 90
mm) dont une séquence (étonnante) montre Barbara interprétant La
solitude sur la scène du cabaret La Bohème, à Montparnasse,
aujourd’hui disparu.
CONFÉRENCE
* Sophie Delassein a
été l’invitée (30/01) d’une des Rencontres littéraires organisées par
la Mairie du XIIe arrondissement de Paris autour d’œuvres biographiques,
pour son livre Rappelle-toi, Barbara. Salle comble et public particulièrement
attentionné.
QUARANTIÈME ANNIVERSAIRE DU TRAITÉ DE L’ÉLYSÉE : DE GAULLE ET BARBARA
Ils ont été les deux grands
noms retenus par le ministre délégué à l’Enseignement scolaire Xavier Darcos
pour célébrer, le 22 janvier dernier, par des lectures dans tous les établissements,
le quarantième anniversaire du traité scellant la réconciliation franco-allemande.
Dans les collèges : l’allocution à la Jeunesse prononcée par le général de Gaulle
à Ludwigsburg le 9 septembre 1962 ; dans les lycées : le discours adressé au
chancelier Adenauer lors de la réception donnée à l’Élysée le 3 juillet 1962
; et dans les écoles, à partir du cours élémentaire deuxième année : la chanson
de Barbara Göttingen, composée en 1964. Le ministre invitait aussi à lire un
texte explicatif en préambule à la chanson : (...)
SERGE
HUREAU CHANTE BARBARA
LA GRANGE-AUX-LOUPS, UN SHOW CHAUD !
par Danièle Brocheton
Le mariage d’un Aigle et d’une Louve. Un bric-à-brac de salle des ventes. Un placard et un lit. Et l’impression de voir au travers du velours noir toutes les déchirures, toutes les angoisses, toutes les blessures d’une Barbara encombrée de souvenirs, se débattant au cœur d’une forêt profonde.
Elle s’enferme, elle s’ensevelit,
elle exulte, elle vocifère, elle se débat comme prise dans la toile d’araignée
de ses angoisses, entourée de fantomatiques personnages : un gisant, une mère-grand
de conte de fées, une fille de joie, une enfant perdue.
(...)
ILS/ELLES ONT CHANTÉ BARBARA
À Paris :
* La compagnie des Palétuviers,
dans J’ai la mémoire qui chante, du 16 janvier au 16 février au
théâtre de l’Étoile du Nord, spectacle mêlant voix d’"anciens"
et chansons de toujours. Accompagnée à la guitare, une magnifique recréation
à quatre voix, de Perlimpinpin enlacée à la chanson Bidonville,
de Claude Nougaro : Que c’est abominable, que c’est abominable… Donne-moi
ta main camarade, avec les feux de la tendresse. Regarde-là, ma ville… En écrasant
les fleurs sauvages… À quoi ça sert ? Aimer avec ivresse… Donne-moi ta main,
camarade, rien que la tendresse. Je t’attends, je t’attends, camarade
(...)
* Sylvie Courtois,
le 20 janvier, à l’Écluse, quai des Grands Augustins. Une prestation
décevante hélas, aggravée de problèmes de son… et de mémoire, particulièrement
regrettable en ce lieu mythique. Malgré cela, beaucoup de passion et d’amour
vrai pour Barbara.
(...)
* Serge Hureau, le
3 février et le 17 mars à l’Européen, dans La Grange-aux-loups. Enfant
prodige du Mime Marceau et de Marie Dubas, iconoclaste et magistral, accompagné
dans cette aventure par deux extraordinaires hommes orchestres, Samuel Maître
et François Marillier, Serge Hureau rend un hommage hors norme au répertoire
de Barbara, qu’il fait voler en éclats pour mieux le recréer, à sa manière -
dévastatrice.
(...)
* Mathieu Rosaz, le 3 mars, au théâtre du Palais-Royal, avec Michel Glasko à l’accordéon.
* Le Duo Contre-jour (Patty Swan et Léna Marvy), le 7 mars, au Connétable, a terminé son récital par un bel hommage à Barbara : interprétation profonde de Nantes (...)
* Isabelle Vajra,
le 15 mars, au Centre d’animation Jean Verdier. Salle comble pour ce
récital piano-voix d’une artiste qui continue d’élargir un public sensible à
sa voix grave, ses inflexions délicates : "Chanter Barbara me conduit au
plus vrai, au plus près de moi-même", confiait-elle dans l’article "Passionnément
Barbara" que lui a consacré le 3 mars Le Figaro.
Isabelle nous a donné à entendre
sa version de Nantes en langue russe, prémices d’un projet tourné vers les pays
de l’Est.
En banlieue :
* Anne Pékoslawska, le 24 février, au forum Léo Ferré à Ivry-sur-Seine, D’Amsterdam à Göttingen, chansons de Brel et Barbara. (...)
En province :
* Dominique Lusinchi, le 5 février, au théâtre de la Hune, à Saint-Benoît (86).
* Serge Hureau, le 7 février, à Calais (62).
* Odile Wieder, le 14 février, salle Au grand air - Annecy (74).
* Agnès Ceccaldi, le 29 mars, à Agneaux (50), au cours d’un hommage à Brassens, Ferré et Barbara.
* Claude Liberman, les 5 et 6 avril, théâtre des Antonins - Rouen (76).
* La Compagnie Barouf et Loupiotes, le 11 avril, à l’Espace de l’Écluse - La Souterraine (23). Chansons de Cora Vaucaire, Jacques Brel, Barbara, et bien d’autres, pour évoquer ce "lieu mythique".
À l’étranger :
* Japon : quatre chanteuses : Mari Yoneda, Sachiko Hanaki, Yasuko Kurokawa, Fumi Nakamura, et un chanteur : Hiroko Toyoshima, ont interprété le 3 mars, dans le Salon de Musique Barbara qu’elle dirige à Tokyo, un répertoire Barbara entièrement traduit en japonais par Madame Mitsuki Chiba, membre d’honneur de notre Association.
* Mathieu Rosaz,
en mars, en tournée Québec et Canada, les 22 et 23 à Toronto,
les 27, 28 et 29 à Montréal.
L’AVENTURE CONTINUE
par Bernard Merle
De bons échos dans la presse,
un bureau reconduit à l’identique, des projets se profilant à l’horizon des
mois qui viennent : notre Association poursuit son travail de fond pour, à la
fois, implanter son image et faire vivre la mémoire de Barbara. Un Printemps
des Poètes parisien, des initiatives en régions : Barbara reste présente et...
hélas parfois, pleinement d’actualité : Si je pouvais seule faire taire
les armes, je jure que demain je reprends l’aventure… L’aventure continue
donc, avec nous, avec vous…
ISABELLE VAJRA AU JUNGES THEATER DE GÖTTINGEN
La jeune chanteuse Isabelle
Vajra, que beaucoup ont pu applaudir le 15 mars dans le cadre du Printemps
des Poètes au centre Jean Verdier à Paris, a donné avec beaucoup de succès
le 16 février un récital à Göttingen. Non pas au "Junges Theater"
dans lequel Barbara créa sa chanson en 1964, puisque ce théâtre est devenu depuis
un cinéma, mais en plein cœur de la ville, dans un bel édifice à colonnades
lui aussi chargé d’histoire, auquel on a donné le nom du précédent. Une
vingtaine de chansons, entre chacune d’elles quelques mots de présentation.
(...)
TANTE LÉONIE N'ÉCRIRA PAS, NA !
Ou peu, ou rien de drôle
en tout cas. D’abord parce qu’il n’y a plus de place. Et aussi parce que…,
bien, ou alors seulement ceci, si vous insistez, : je trouve les gardiennes
et les gardiens du "Temple" bien pointilleux, voilà ! Et je
trouve (c’est MA rubrique après tout)… qu’ils ont mille fois raisons de l’être.
Ils vigilent Et c’est une
leçon qu’ON nous a donnée. Un talisman transmis, une notion que l’ON nous a
inculqué. Hélas ! et mon ardente ferveur mise à part, cette notion, plus que
tout autre peut-être, demeure abstraite. Vigilons... en nous rappelant qu’un
rire n’est pas à la mode, une larme non plus (Barbara), apercevons la solitude
du passant accrue des téléphones portables collés à l’oreille de ses semblables,
qui le croisent sans le voir, en présence qu’ils sont d’un "autre absent".
Vigilons ! Mais à qui, à quoi, où faut-il vigiler ? ON n’est plus là pour nous
le dire. Vigiler… partout ? Soit. Mais, foi de Tante Léonie, c’est épuisant.
Car si on ne l’est pas déjà devenu, on risque à plus ou moins brève échéance
de devenir le vigileur de "l’autre". On est toujours vigileur pour
quelqu’un comme on est toujours un salaud pour quelqu’un, toujours merveilleux
pour quelqu’un (Barbara) "Je vigile plus que toi" "sur quoi
elle ou il vigile-t’il ou elle le mieux ?..." Je n’ai pas de réponses.
Si ce n’est – et si on m’accorde que certaines questions en contiennent parfois
leur réponse – ceci : comment peut-on être de manière aussi criarde
et acharnée, en couleur et en tête de gondole, comment un homme peut-il clamer
si médiatiquement – et donc si peu philosophiquement – qu’il est "POUR"
la guerre ?
Qui est cet homme ? Et qui
sommes-nous pour ne pas pouvoir répondre : "nous n’en voulons pas : qui
que vous soyez ! nous n’en voulons plus ! "
Voilà, c’est tout, cette
question là. Pardon, je pense ce soir au torrent de larmes et de vie de la
source d’amour et aussi à ces enfants qui meurent au bout de NOS fusils
…
Je signe… Léonie
Table ronde à la faculté de lettres de Monptellier :
un instant de Barbara
Et l'Université se barbarise…
Le 28 février dernier, à
l'initiative de Philippe Navarro du Service d'Action Culturelle de l'Université
de Lettres Paul Valéry - Montpellier III, la faculté languedocienne s'est mise
aux couleurs de Barbara. À la suite d'une exposition et peu avant un récital
du déjà célèbre "Duo marine", une "table ronde" avait
été organisée pour parler de Barbara. Carine Perret, agrégée de musique
et chargée de cours dans cette université, [Elle est aussi la pianiste du Duo
marine] s'était prêtée au délicat exercice d'animatrice d’un débat auquel participait
Joël July, agrégé de Lettres, chargé de cours à Aix-Marseille I et auteur
de la thèse de doctorat Style et versification dans les chansons de Barbara,
soutenue en décembre 2002 à Aix-en-Provence. Nous reproduisons ici les interventions
des participants qui nous les ont communiquées.
JOËL JULY : ASPECTS DE LA POÉSIE DE BARBARA
C'est maintenant déjà un vieux débat que de comparer les mérites de la chanson française à ceux de la prestigieuse poésie. Il a alimenté un soir chez Bernard Pivot, une mémorable querelle entre Guy Béart et Serge Gainsbourg. Dans le cas de Barbara, les choses pourraient être simples. Car si on se contentait de l'écouter, Barbara se dénigre elle-même et refuse obstinément le brevet de poésie. (...)
Mais d'autres signes pourraient encore compromettre l'appartenance de Barbara au domaine poétique : il existe en ce qui la concerne un soupçon de "variété" tenace qui plane. On doit encore défendre sa poésie contre les préjugés : elle n'a pas écrit tous ses textes et beaucoup ignorent encore qu'elle en ait écrit quelques-uns, elle a eu un succès discographique L'aigle noir qui a plus ou moins éclipsé le reste, (...)
Si nous voulons dépasser tous ces préjugés, quelles preuves tangibles pourrions-nous fournir ? Mais d'ailleurs existe-t-il des preuves fiables ? Rien n'est plus galvaudé que le terme de poésie. Il existe un peu partout, un peu dans tous les domaines et dans tous les arts, des instants poétiques, des traces poétiques, très différents, très subjectifs. (...)
Or qu'est-ce qui dans le
style de Barbara pourrait nous permettre de lui coller a posteriori cette estampille
de poète qu'elle se refusa ? Ce qui me semble le plus évident et le plus accessible,
c'est le souci qu'elle a eu de composer une œuvre unifiée, de tisser les textes.
Plusieurs des chansons les moins connues de Barbara, peut-être parce qu'elles
sont musicalement moins porteuses ou parce qu'elles ont été moins bien promues,
sont à confronter avec ses textes les plus célèbres. (...)
Il y a également chez
Barbara une véritable exigence à l'égard de son public en ce qui concerne la
sincérité. Si Barbara a d'ailleurs eu si souvent recours à des paroliers, c'est
que lorsqu'elle n'avait rien à dire, elle préférait ne pas écrire elle-même.
Barbara donne l'impression comme le meilleur des poètes de se livrer totalement
dans ses propres chansons. (...)
Alors, à cet égard, Barbara serait donc un poète d'un grand perfectionnisme et d'une redoutable complexité. (...)
À l'heure du bilan, nous
n'avons pas toutes les certitudes que la postérité, jusqu'à présent clémente
et généreuse à l'égard de Barbara, reconnaîtra en elle l'un des grands poètes
de la deuxième moitié du XX° siècle. (...)
CARINE PERRET : BARBARA LA MUSICIENNE
J’ai choisi trois chansons de caractère différent : Les insomnies, Mon enfance et Nantes, afin de ne pas privilégier la face sombre de l’artiste. Certes, on associe plus volontiers Barbara au dramatisme de Nantes qu’à la légèreté de Ce matin-là. Pourtant l’humour, l’ironie ne sont lui sont pas inconnus. Le choix des Insomnies, chanson de 1978, nous a semblé judicieux pour montrer une artiste capable de transformer un épisode douloureux de son existence en une chanson au ton cocasse. Puis de tourner nos regards sur Mon enfance, titre de 1968, représentatif de la nostalgie du passé. Enfin, une brève analyse de Nantes , 1963, œuvre-clef de Barbara.
La musicienne est-elle écrivain ou l’écrivain est-elle musicienne ? J(...)
L’écriture musicale de Barbara :
Elle est simple : harmonie de base, forme couplet-refrain très courante, arrangements sobres (première époque surtout). L’écriture pianistique est celle d’une femme qui compose au piano, et qui fait ses débuts en s’accompagnant. Nous aimons le qualificatif de simplicité, surtout pour la première période, car Barbara fait avec ses moyens, mais son style est sûr car authentique.(...)
Les aspects caractéristiques
de l’écriture vocale de Barbara :
a) Le débit vocal (...)
b) Opposition récitatif /
lyrisme (...)
c) Modulation et transposition
(...)
En conclusion, quelle belle "ignorance de l’écriture" qui a permis à Barbara de donner une certaine couleur à ses chansons. Nous avons pu constater à quel point les différents aspects de la composition sont soignés : grande exigence, grande rigueur et sens de la mise en musique du mot, du texte. Simplicité rime avec efficacité et cohésion des moyens. Comment ne pas saluer les qualités de compositeur de Barbara ?
Contact Joël July : julys@wanadoo.fr
MON HISTOIRE AVEC BARBARA
par Jean de Rigault
Monsieur Jean de Rigault, a longtemps assuré la direction artistique de l'espace Pierre Cardin avenue des Champs Elysées à Paris. Il est aujourd'hui Président-fondateur de l'association Un autre regard, dont l'objet est de "promouvoir la diffusion et la réalisation du titrage de spectacles scéniques au bénéfice des sourds et des malentendants". Le 30 septembre 2002, il nous confiait ses souvenirs de Barbara.
L'ÉCLUSE (...)
LE PETIT JOHN DES AMÉRIQUES (...)
À suivre
(Nous publierons la suite
de ce témoignage dans notre prochain numéro).
HISTOIRE D’UNE PHOTOGRAPHIE, OU SI LA PHOTO EST BONNE !
par Henri Gratadoux
Moi qui ai eu le privilège
de photographier tant d’artistes de music-hall, je ne suis jamais parvenu à
prendre de bons clichés de Barbara. Ma hantise était d’affronter ses éclairages
capricieux qui passaient mal l’objectif, et encore aujourd’hui, lors d’expositions
ou publications d’ouvrages qui lui sont consacrés, notamment pour les prises
effectuées au cours des concerts, je constate que je n’étais pas le seul. Il
y avait toujours des dominantes bleues, vertes, rouges qui éblouissent et décomposent
la couleur ; pour le tirage en noir et blanc, encore plus capricieux, le résultat
n’était guère meilleur. (...)
NOS AMIS DE PARTOUT NOUS SIGNALENT
EXPOSITION AUTOUR DE BARBARA À LA BIBLIOTHÈQUE DE TOURS...
Jusqu’au 4 février, un ensemble
d’affiches, photos, partitions, livres, ainsi qu’une sélection de trente des
dessins de Guy Papin (co-organisateur de la manifestation), sortes de calligraphies
saisissant Barbara telle qu’en elle-même "dans ses attitudes de diva".
"Le trait est alerte et le mouvement bien restitué, par un jeu d’ombres",
a-t-on pu lire dans La Nouvelle République.
...SPECTACLE ET DÎNER BARBARA
À VANDŒUVRE PRÈS DE NANCY
L’exposition Barbara
La nomade, de Marseille à Précy-jardin, qui s’est tenue en novembre dernier
à la médiathèque de Vandœuvre, et la soirée d’évocation par des textes
animée par Chantal Storq ("L’émotion était à son comble", résumait
l’Est Républicain, 19/11/2002)
BARBARA : UNE FEMME
FEMME "IMPOSSIBLE"
par Georg Stefan
Troller
Né en 1921 à Vienne, Georg
Stefan Troller est l’auteur de nombreux scénarios dont celui, autobiographique,
du film Welcome in Vienna. Journaliste, il fut longtemps correspondant à Paris
pour plusieurs stations allemandes de radio, et surtout de télévision avec notamment
son célèbre Pariser Journal (1962-1972). Découvrant Barbara à l’Écluse, il lui
consacra deux émissions, en 1964 et 1965 et rédigea le texte de présentation
figurant sur le disque en allemand Barbara singt Barbara. G.S
Troller publia en 1967 Entretiens parisiens : propos sur l’art de vivre et d’aimer,
un volume dont il nous a aimablement autorisé à reproduire le chapitre 19 consacré
à Barbara intitulé Une femme impossible, ici traduit de l’allemand par Jacques
Boutler.
(...)
À suivre
(Nous publierons la suite
de cet article dans notre prochain numéro).
TRACES
QUELS
QUE SOIENT LES MÉDIAS, ILS PARLENT D’ELLE...
RADIO
La liste des chanteuses qui
se reconnaissent une dette à l’égard de Barbara continue de s’allonger :
"J’ai beaucoup écouté
de musique classique, et j’ai écouté beaucoup Ferré et Barbara, explique
la chanteuse Lulu Borgia au micro de Jacques Roussel sur Fréquence
Paris Plurielle (19/01). (...)
Dans la même émission, Vanina
Michel (qui dans son spectacle Prévert au studio des Champs-Élysées fut
éclairée par Jacques Rouveyrollis), disait de Bernard Lubat : "Il
m’a appris beaucoup de choses dans le jazz, que je ne connaissais pas. J’avais
plus une culture chanson française : Barbara, Brel… ".
C’est aussi ce qu’affirmait
(05/02) la chanteuse Robert (oui…), inspiratrice du dernier livre d’Amélie
Nothomb Le Robert des noms propres, dans Chanson Boum, d’Hélène Hazera,
sur France Culture : "’ai une vraie culture de chansons, j’avais
des parents qui écoutaient des chansons rive gauche, ça allait de Éva à Nino
Ferrer, Barbara, Brassens... moi, je n’écoutais que ça". Mona Heftre,
interprète toute récente des chansons de Rezvani sur disque et naguère au Sentier
des Halles, expliqua au micro de Martin Pénet sur France Culture
(31/01) qu’avant d’être rejoint par Mahut et Roland Romanelli,
c’est Gérard Daguerre qui l’accompagna."Daguerre est vraiment
un accompagnateur, pas un arrangeur. Le travail qu’il a fait est très
délicat, très fin. Je pense que si Barbara l’a gardé si longtemps auprès d’elle,
ce n’est pas par hasard non plus. Il sait accompagner les femmes".
Le journaliste Serge Levaillant
confiait (22/01) dans son émission Sous les étoiles exactement : "Je
suis très heureux et très fier de travailler sur France Inter, de pouvoir
recevoir qui j’aime. Je trouve que la télé ne donne pas un juste reflet de l’actualité
artistique, notamment dans la chanson à une époque où tout le monde redécouvre
Barbara, aujourd’hui ; et ce que fait Marie-Paule Belle est formidable,
seule au piano". Sur France Inter encore, dans l’émission Le Fou du
roi, Serge Lama évoquait (04/02) ses rencontres avec Barbara dans des spectacles
où il passait avant elle, à l’Écluse et ailleurs.
TÉLÉVISION
Dans l’émission Les chiffres
et les lettres (France 3, 06/02), un candidat a gagné le livre Y’a d’l’amour
en chanson (Larousse, 2002). C’est la page 275, reproduisant le texte de
la chanson Dis, quand reviendras-tu ? qui a été montrée à l’écran.
Autre photo de Barbara, dans cet ouvrage complémentaire de Y’a d’la France en
chansons : page 225 (visage seulement), pour illustrer, dans la séquence
"Brèves rencontres", le film La fiancée du pirate.
Patrick Dupond, invité de Laurent Ruquier sur France 2 dans On
a tout essayé (30/01), a chanté un extrait de la Petite cantate,
sur la voix de Barbara et sous la direction de Roland Romanelli, ensemble
à l’affiche dans le spectacle de Jacques Pessis L’air de Paris.
LIVRES
On peut voir p. 83 du livre
de Denys Louis Colaux : Nelly Kaplan, portrait d’une flibustière
(Dreamland, 2002) une photo originale de Barbara en pull, écharpe blanche et
lunettes noires, prise en 1969 durant l’enregistrement de la chanson Moi,
j’me balance, avec en fond Claude Makovski "sans qui [le film]
La fiancée du pirate n’aurait sans doute jamais existé".
PRESSE
N’est pas en reste :
J’ai toujours adoré Barbara, répond Carla Bruni dans Épok (n°31,
11/02). Elle m’influence énormément même si je n’oserai jamais m’approprier
son lyrisme. Pourquoi Barbara ? Parce qu’elle utilisait souvent la même grille
d’accords tout au long d’un morceau. Ses chansons étaient composées en cercle
comme Dis, quand reviendras-tu ? (Elle se met à chanter). À la question
du "refus de l’artifice" dans l’écriture d’une chanson, Jean-Louis
Aubert répond (Journal des infos du Zénith, 09/02-02/03) : Tu
ne sens jamais chez Brel ou chez Barbara la recherche d’une rime à tous prix
alors qu’on le trouve dans des choses pop actuelles. Éric Chemouny interroge
Sylvie Vartan dans Platine (n°98, 02/03) : L’idée s’est-elle
un jour présentée de reprendre Barbara avec laquelle vous étiez très amie ?
– Pour l’instant, ça me gêne un peu : Barbara est quelqu’un que je
connaissais et que j’aimais beaucoup. Je serais effectivement assez tentée de
lui rendre une sorte d’hommage, comme d’autres l’ont déjà fait, mais le côté
exploitation me dérange. Sa disparition est encore trop récente. Quand les années
auront passé, je me le permettrai peut-être… D’autant que son répertoire regorge
de chansons magnifiques.
(...)
BREF
* Le Conseil municipal de Béthune (62) a attribué le 19 mars le nom de Barbara à une nouvelle rue des lotissements au Mont Sorel.
* Alain Wodrascka sera l’invité de Jean-François Marquet dans Barbara, l’oiseau rare, une série de dix entretiens de dix minutes chacun, diffusés sur les stations locales de Radio-France et dans les pays francophones à partir du 19 mai, et sur France Inter cet été.
* Catherine Le Cossec dédicacera ses livres consacrés à Barbara (La douleur de l’absence et Danser vers sa lumière) au Salon du Livre de Chaumont-en-Vexin (60) le 27 avril ; à l’exposition "Les Femmes du siècle" à Chaudun (02) le 11 mai ; au Salon du Livre d’Eu (76) les 17 et 18 mai, et au Printemps des Livres de Loudéac (22) le 25 mai.
* Mathieu Rosaz : biographie, revue de presse et extraits de son album Mathieu Rosaz chante Barbara sur le site : http://leloupdufaubourg.com
* C’est à l’Écluse que débuta, en 1971, Romain Didier. D’où l’allusion ferroviaire glissée dans son dernier album , Délassé : C’est en gare de l’Écluse, à deux pavés de la Seine / Que j’ai pris au hasard un train sur le départ….
* Les Guides Bleus, que nous avions informés de notre initiative en 2001, mentionnent en exergue p.124 de la dernière édition du Guide Bleu Paris qu’« une plaque a été apposée au 6 rue Brochant sur la maison natale de la chanteuse Barbara.
* Le Caffé Foy n’existe
plus. C’est là que fut créée notre Association après que se fut réuni pour
la première fois, le 15 janvier 2000, le noyau initial des futurs "Amis
de Barbara". Situé 165 rue du Faubourg Saint-Honoré, l’établissement
existait déjà sous la Révolution (d’où l’orthographe) et Camille Desmoulins
en était l’un des habitués.
NOS RENDEZ-VOUS D’AVANT L’ÉTÉ
* Au bistro blanc (52,
rue Blanche Paris IX ) Marie-Claude Semel exposera ses toiles
Barbara du 23 avril au 4 juin, du mercredi au samedi à partir
de 19 heures, ou sur rendez-vous (01 49 95 01 75). Vernissage le 23 avril,
19 heures.
Sophie Stalport interprétera
Barbara le 4 juin à 21 heures. Tarif : 10 €.
* Catherine Le Cossec
fêtera le trentième anniversaire de son École de danse (53, rue Louise Bruneau
– 91 Palaiseau ) du 10 au 14 juin à 20 h 30 et le 15 juin à 16 heures.
Plusieurs ballets inédits en hommage à Barbara par Catherine Le Cossec et ses
élèves, avec la participation de Marie-Thérèse Orain qui interprétera
une chanson de Barbara et une chanson de Gribouille, accompagnée au piano
par Laurent Saudain.
Réservation 01 60 14 02
81. Prix des places : 14 €.
* Le 21 juin, à l’occasion de la Fête de la musique Paris Bibliothèques et notre Association organisent à la bibliothèque Buffon (15 bis, rue Buffon 75005), un après-midi de projections consacrées à Barbara s’achevant par un spectacle.
* Le 28 juin, deux psychanalystes,
Madame Marie-France Castarède (auteur notamment de La voix et ses
sortilèges ; Les vocalises de la passion : psychanalyse
de l’opéra) et Monsieur Philippe Grimbert (auteur notamment de Psychanalyse
de la chanson ; Chantons sous la psy), ainsi que deux universitaires,
Messieurs Joël July et Bruno Blanckeman, seront les invités d’une table
ronde qui se tiendra dans les locaux de la bibliothèque Buffon
sur le thème de l’analyse des chansons de Barbara et du lien biographique très
fort qui les unit à leur créatrice. Valérie Lehoux, journaliste à Radio France
Internationale, collaboratrice à la rubrique chanson de Télérama,
co-auteur et coordinatrice du dossier spécial Barbara paru dans la revue
Chorus au printemps 1998, animera cette rencontre organisée par notre Association.
NOUS ECRIRE
"Les Amis de Barbara"
Maison des Associations
Boîte 28
15, passage Ramey
75018
Paris
lesamisdebarbara@free.fr
"LA LETTRE DES AMIS DE BARBARA un même et multiple pays".
Espace libre ouvert aux adhérents de l'association. Chaque article n'engage que la responsabilité de son auteur. Nos encouragements chaleureux pour vos envois de photos, dessins,... N'oubliez pas de nous préciser si vous acceptez de les voir paraître dans le bulletin et/ou sur internet - en totalité ou partiellement - signés ou parafés, et si vous souhaitez que l'on vous retourne l'ensemble des documents confiés.